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Appel_a_com_FRESH_2020_vLight_4.pdf
Ce colloque organisé par des chercheurs en Géographie sociale, en Sciences de l'Information-Communication, en Sociolinguistique et en Socio-anthropologie se veut résolument transdisciplinaire.
Dans le cadre du programme FRESH (Film et Recherche en Sciences Humaines et sociales)[1], nous organisons ce colloque ayant pour objectif de discuter la pratique des méthodes audiovisuelles dans la recherche en sciences humaines et sociales. Ce programme s’appuie sur des structures de recherche, la Maison de la Recherche en Sciences Humaines (MRSH) de l’Université de Caen-Normandie, la Maison des Sciences de l’Homme en Bretagne (MSHB, Rennes), le Centre d’Anthropologie de l’Université de Sousse, des professionnels de l'image (documentaristes), des acteurs du champ culturel et social. Depuis près de 10 ans FRESH se veut être ainsi un espace d’échanges transdisciplinaire entre chercheurs, réalisateurs, acteurs du champ culturel et social : ateliers de réalisation documentaire, participation à des projets scientifiques et artistiques, projections-débats publiques, journées d’études.
Depuis quelques années, on relève un intérêt pour les méthodes visuelles[2]. Si on assiste à une “disciplinarisation” des méthodes visuelles, forme d’appropriation en fonction des objets de chaque discipline, elles peuvent être à l’inverse un puissant moteur de transdisciplinarité. Le rassemblement proposé vise à mettre en discussion l’intérêt des méthodes audiovisuelles dans la recherche selon plusieurs axes largement interconnectés : 1/ de la construction de l’objet par une approche documentaire à 2/ la médiation de la recherche en passant par 3/ ses utilisations méthodologiques et analytiques. Dans ce sens, ce colloque se veut volontairement ouvert à diverses thématiques transversales (spatialité, matérialité, subjectivités, paroles, etc.) et approches venant de disciplines et pratiques différentes (cinéma documentaire, anthropologie, information et communication, sociolinguistique, géographie, histoire, STAPS, etc.). Les méthodes audiovisuelles sont bien ici envisagées comme un médium permettant de dépasser les logiques classiquement instituées dans la recherche et d’interroger par le même biais les pratiques de recherche elles-mêmes dans leur articulation avec les enjeux sociaux et les dimensions culturelles.
Dans cette perspective, il nous semble que trois axes majeurs peuvent être dégagés autour desquels nous souhaitons conduire les échanges (toutefois, ces axes ne s'excluant pas les uns les autres, il est envisageable d'adresser des propositions qui permettent de recouper différents axes) :
Le premier axe se focalisera principalement sur des travaux mobilisant des dispositifs méthodologiques audiovisuels afin d’approcher les cours de l’action, les aspects sensoriels et sensibles, affectifs, difficilement transposables en mots. En effet, comme l’explique Louis Quéré « appliqué aux sciences sociales, il a souvent été interprété comme une exigence de partir du sujet, d’adopter le point de vue des acteurs, de comprendre leurs attributions de sens, leurs perspectives ou leurs logiques d’action, voire de reconstituer leur vécu »[3]. La démarche de mise en place d’une méthodologie audiovisuelle marque souvent des déplacements d’angle d’analyse par rapport à cette exigence et à la prédominance des méthodologies subjectivistes (logo-centrées), en considérant qu’analyser les raisons, les motivations ou les pensées enfouies dans la « tête » des acteurs ne suffit pas et qu’il s’avère également intéressant d’étudier les manifestations (visibles, audibles, sensibles) des cours d’actions. En effet, si cette dernière perspective reste minoritaire en sciences humaines et sociales[4] depuis les travaux pionniers en anthropologie visuelle (Haddon, Bateson, Mead, Rouch), nous observons un regain d’intérêt pour ces méthodologies mobilisées notamment par les travaux tendant à saisir les ressorts de l’action, des interactions et des dynamiques socio-culturelles auxquelles prennent part les acteurs mais aussi les aspects sensoriels et émotionnels difficilement approchables par les méthodes logo-centrées de type entretiens compréhensif.
Ainsi, dans cet axe nous souhaiterions mettre en discussion un ensemble de travaux qui s’étend de l’analyse de pratiques en contexte contrôlé, à l’analyse de pratiques en situation ouvertes. Un bref panorama de travaux qui couvrent ces aspects, nous invite à une première classification en fonction du type d’environnement dans lequel a lieu la captation vidéo et avons ainsi :
Pour ce colloque, nous attendons donc des contributions, mobilisant des dispositifs audiovisuels qui :
Il sera également question de conduire des réflexions épistémologiques relatives aux rapports entre la caméra, le chercheur et les acteurs notamment lorsque les méthodologies présentées sont de type participatif. En effet, les images vidéo et les utilisations qui en sont faites par les chercheurs en sciences humaines et sociales revisitent des débats fondateurs sur la « réalité » des données et interrogent la dimension représentative de l’image - miroir de la réalité. Cette évidence perceptive que semble livrer l’image photo ou vidéo attire certains chercheurs en sciences humaines (notamment anthropologie) et en repousse d’autres. Parmi ces derniers, Pierre Bourdieu défendant selon, Marc Relieu[11] un point de vue constructiviste observe : « avec ces manifestations susceptibles d’être enregistrées, filmées ou projetées en public, les tenants des méthodologies dites « qualitatives » ont trouvé leurs sacro-saint data, qu’ils peuvent opposer aux tableaux statistiques des défenseurs de la tradition dite « quantitative », aujourd’hui dominants, tout en s’accordant avec eux sur l’épistémologie positiviste de la soumission au « donné ». En effet, l’image risque d’apparaître comme « le prototype de la fausse donnée brute » (idem), de prendre le statut d’une « image-empreinte de la réalité » et d’invisibiliser le processus de fabrication et construction sous-jacent à ces données[12]. Cette méfiance du sociologue pour l’image traduit selon Marc Relieu la posture soutenue plus généralement envers « la dimension perceptible et intelligible des activités sociales ». Or, adopter un point de vue constructiviste de la réalité ne signifie pas nier son existence. Tout en acceptant le caractère construit, codé et conventionnel des images et au-delà de tout émerveillement face à une prétendue véridicité de ces données, il convient à l’évidence de reconnaître les potentiels descriptifs et heuristiques offerts par les images-sons, possibilités souvent complémentaires aux autres méthodologies qualitatives.
Le deuxième axe se focalisera plus particulièrement sur les démarches qui questionnent les places et formes du sensible dans le processus de « recherche-création ». Le film documentaire permet de rendre compte de dimensions sociales qui sont le plus souvent rendues invisibles par la recherche universitaire classique et cela en sortant de l’écrit académique à laquelle est contrainte cette dernière. Les formes classiques de rendu de la recherche (par l’écrit) contribuent en amont à infirmer certaines dimensions du réel dans le processus même de la pratique et de l’expérience du chercheur, même si on relève des convergences fortes avec certaines postures de recherche qui privilégient l’expérience du « terrain ». La démarche documentaire permet de prendre en charge les différents aspects sensibles (renvoyant au fait de ressentir, ainsi qu’aux significations et représentations que les personnes donnent de leur monde vécu) et sensorielles (mis en avant dans le projet de « sensory ethnography ») qui ne peuvent apparaître dans les écrits académiques. Dans ce sens, un des intérêts du cinéma documentaire semble lié à cette capacité de dépasser la rationalisation et l’objectivité présentés comme des gages de scientificité de la recherche. Les écritures documentaires amènent des formes de construction de la recherche moins linéaires, moins surplombantes, par « boucles » de réflexivité, le résultat étant autant un nouveau départ qu’un résultat. Elles y dévoilent aussi le rapport du chercheur à son sujet de recherche et peut laisser plus de place à des formes intersubjectivité , voire à des regards partagés (co-réalisations, formes participatives).
Comment se construisent une intention de film, un dispositif filmique, un montage, une diffusion qui puisse travailler un questionnement de recherche ?
A la différence de la démarche englobante de la recherche fondamentale classique, le film de recherche privilégie l’entrée micro (le focus sur une situation spécifique) quand la recherche fondamentale pousse le chercheur à vouloir appréhender toute la complexité d’une situation, en élargissant toujours plus son cadre d’analyse, dans une recherche de causalités. L’entrée micro se construit par la dynamique champ/hors champ dans une mise en récit. Le travail d’écriture est donc ici aussi essentiel à interroger dans le questionnement, ainsi que le passage de l’intention au dispositif filmique, des rushs à l’expérience de réécriture par le montage. Au-delà donc du film réalisé, le documentaire de création invite immanquablement à réflexion du chercheur-cinéaste, de la recherche-création. Comment se construit un dispositif filmique qui puisse travailler un questionnement de recherche ?
A cet effet, cet axe privilégiera des réflexions issues d’expériences de réalisation : il s’agit d’un temps d’échanges, de réflexivité, entre chercheurs-réalisateurs, documentaristes, monteurs, etc. Il s’appuiera sur des projections de films ou d’extraits conséquents de film, afin de toujours remettre en perspective la réflexion avec l’expérience et l’objet filmiques, de l’idée à la diffusion.
Par cet accent mis sur le processus de création, le documentaire de création invite également à interroger les relations entre le chercheur et les personnes sollicitées qui sont au cœur de même de la construction de la recherche et du film. Le film institue aussi les individus et les groupes comme éléments d’un récit, qui deviennent des personnages et qui sont différents du choix et de la sollicitation dans les formes d’enquêtes qualitatives plus classiques. Dans le documentaire de création, le film est conçu comme une construction “trilogique” de celle-ci, résultat d’une interaction perpétuelle entre l’objet filmé, le regard du chercheur et le public auquel est destiné le film (Raoulx, 2018). Ce type de démarche relève d’une co-construction d’un regard[13] qui « témoigne ou est la trace d’une situation, donnant la parole à l’acteur (celui qui est devant la caméra) en interaction avec le réalisateur »[14]. Le chercheur-cinéaste tente de construire une intersubjectivité entre filmeur/filmé /spectateur… mais la met en oeuvre à partir d’un projet de film et développe ainsi son propre point de vue. Par l’importance que cette démarche donne au processus de réalisation et aux réflexions qui l’accompagne, le film documentaire peut aussi donner à voir et à interroger le processus même de création. Il vise à dépasser des frontières pour des formes d’échanges, de tensions parfois, entre une approche cinématographique et de recherche, voire à considérer un effacement entre regard scientifique et artistique qui nourrissent une démarche (De Latour, 2018, Tilman, 2018)[15]. Le regard du chercheur peut s’exprimer par une approche cinématographique, dans la mesure où le savoir scientifique est incorporé et constitue un élément de son ’espace vécu’.
Deux directions peuvent structurer la réflexion au carrefour de la recherche et du film qui sont étroitement liées :
Tout comme dans la pratique classique académique en particulier les pratiques de terrain, le chercheur-cinéaste réalise ici aussi un certain nombre de choix : entre autres choses, il choisit un point de vue, construit un dispositif filmique qui sera travaillé par l’expérience du tournage, fait le choix au montage, phase qui est tout aussi importante pour fabriquer le film, celle de la prise de vue. Quelles sont les points communs et de divergence entre le processus de construction d’une recherche de terrain classique et d’un film documentaire ? Loin d’être anodins, ces choix sont dictés par une intention qui orientent le point de vue et le rendent unique. C’est cette subjectivité, inhérente à tout recherche en sciences sociales mais trop souvent passée sous silence ou à peine évoquée qu’il s’agira donc de mettre en réflexion à travers l’utilisation du documentaire de création.
Dans une recherche-création, le film est travaillé par le réel –« ce qui advient » au cours du tournage/terrain, par la transformation du regard au cours de l’expérience du tournage et du montage, par l’évolution du lien filmeur/filmé, etc. Qu’apporte le réel dans l’expérience du film de l’intention au tournage (les “situations filmantes”, Lailler, 2018[17]) et au montage ?
Les dernières propositions attendues viseront à préciser plus particulièrement la place de ces méthodes audiovisuelles dans leurs interactions avec les publics. Il sera ici question d’interroger les espaces de médiations qui s’élaborent autour de ces productions mais aussi de penser ce que ce qu’ils impliquent quant à la posture du chercheur. Plusieurs travaux peuvent ainsi prendre place dans ce dernier axe.
Il renvoie tout d’abord aux divers questionnements sur les rapports entre les professionnels (réalisateurs, chercheurs, acteurs d’association, etc.) qui recourent à des méthodologies audiovisuelles et leurs publics (communautés professionnelles, espace public, espace d’enseignement, etc.). Il découle de ce point la volonté de ce colloque de mettre l’accent sur la réflexivité induite par l’utilisation des méthodes audiovisuelles dans la recherche en sciences sociales. Réflexivité vis-à-vis de son objet comme nous avons déjà pu le mettre en évidence dans le premier axe, mais également réflexivité quant à la diffusion du film en lui-même. Enfin, le film amène à changer les temporalités d’une recherche en la dépassant ; le temps change la fonction du film, devenant trace du réel et d’un regard sur le monde, voire archive à retravailler.
La rencontre avec le cinéma documentaire relève aussi de l’attention portée à ce qui est marginalisé, jugé insignifiant, ou connoté négativement par les normes dominantes.
Le film peut dans ce sens être conçu en tant que «support d’intervention sociale et de réflexion »[18] . La démarche documentaire dans la recherche autorise en effet un retour de la recherche vers la société́ sous une autre forme d’écriture, un autre langage, qui « contribue à changer le regard dominant porté sur la marginalité́ »[19]. Dans une telle perspective, comment cela amène-t-il à retravailler la place du chercheur dans la société ? Le film n’est ni illustratif d’une recherche, ni d’un discours militant mais travaille des formes d’implication, qui laissent une place au spectateur, chercheur, citoyen…qui entre en résonance avec le film et peut se réapproprier le film.
Un film peut ainsi se concevoir comme un rendu scientifique, mais aussi social, sociétal, politique pouvant amener à être médiateur ou co-acteur potentiel d’un changement social. Cela renverrait alors à une posture qui demande au chercheur de contribuer à la réflexion, voire à l’intervention sociale et politique. C’est dans ce cadre que s’inscrivent notamment les démarches de vidéo participatives dans lesquelles les personnes sont conduites à produire elles-mêmes la production audiovisuelle[20]. Le terme de vidéo renvoie d’ailleurs plus à l’outil qu’à une démarche cinématographique de recherche. En ce sens, l’objet film est souvent autant un moyen qu’une finalité et relève ainsi d’une autre façon d’envisager le processus de recherche. A l’opposé, une recherche utilisant des outils audiovisuels peut-elle être conçue sans une perspective de co-élaboration ?
Il reste également à s’interroger sur la diffusion du film documentaire. Si le film peut être conçu comme support de débats, de réflexions et de médiations, une telle perspective invite également à s’interroger sur les modalités de ces médiations : Où le film est-il projeté ? Quel retour auprès des personnes filmées ? Quelles formes de participation des personnes filmées dans la diffusion ? Quelle négociation avec les personnes filmées du tournage à la diffusion (relation de confiance sans « contrat ») ?
Benoît Raoulx, MCF HDR en Géographie, Université de Caen Normandie : benoit.raoulx@unicaen.fr
Marcela Patrascu, MCF en Sciences de l’Information et de la Communication, Université Rennes 2 : marcela.patrascu@univ-rennes2.fr
Florian Hémont, MCF en Sciences de l’Information et de la Communication, Université Rennes 2 : florian.hemont@univ-rennes2.fr
Rédigées en français ou en anglais, les propositions de communication seront de 5000 signes maximum espaces et images/illustrations compris. Elles seront à déposer sur la plateforme Sciencesconf du colloque : https://colloquefresh.sciencesconf.org/
Elles comporteront :
[1] Site internet : www.unicaen.fr/recherche/mrsh/fresh
[2]En témoigne en France la création de la Revue Française des Méthodes Visuelles (2018), www.rfmv.fr
[3] Quéré, L. (2004). Pour une sociologie qui « sauve les phénomènes ». Revue du MAUSS, 24(2), 127‑145. https://doi.org/10.3917/rdm.024.0127,
[4] Naville, P. (1966). Instrumentation audio-visuelle et recherche en sociologie. Revue française de sociologie, 7(2), 158‑168. https://doi.org/10.2307/3319016
Pink, S. (2011). Multimodality, multisensoriality and ethnographic knowing: Social semiotics and the phenomenology of perception. Qualitative Research, 11(3), 261‑276. https://doi.org/10.1177/1468794111399835
[5] Brassac, C., & Fixmer, P. (2007). La production de sens en organisation : Un processus cognitif situé et distribué. Dans L. Bonneville & S. Grosjean (Éds), Communication, sens et intersubjectivité en organisation (pp. 89‑118). Paris : L’Harmattan. Repéré à http://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00337839
Conein, B. (1996). Les objets comme source d’information ou le travail comme action située. Dans M. Lacoste, A. Borzeix, & M. Grosjean, Cahier n°8 : Le chercheur et la caméra (pp. 31‑39). Paris : Langage et Travail. Repéré à http://www.langage.travail.crg.polytechnique.fr/cahiers/Cahier_8.pdf
Jamet, E. (2014). An eye-tracking study of cueing effects in multimedia learning. Computers in Human Behavior, 32, 47‑53. https://doi.org/10.1016/j.chb.2013.11.013
Jamet, E., & Fernandez, J. (2016). Enhancing interactive tutorial effectiveness through visual cueing. Educational Technology Research and Development. https://doi.org/10.1007/s11423-016-9437-6
[6] Fischler, C., & Lahlou, S. (1995). Dossiers, piles d’attente et corbeilles: la digestion quotidienne de l’information dans les bureaux. Collection de notes internes de la Direction des études et recherches. Organisation, information, environnement social et économique.
Heath, C., & Luff, P. (2015). Video & the Analysis of Embodied Action: Handling Implements during Surgical Procedures. Communication présentée au 1st International Conference ‐ Last Focus Visual Research Network Visual Ethnography: Tools, Archives and Research Methods, Paris : EHESS.
[7] Cooren, F., Brummans, B. H. J. M., & Charrieras, D. (2008). The coproduction of organizational presence: A study of Médecins Sans Frontières in action. Human Relations, 61(10), 1339‑1370.
Meunier, D., & Vásquez, C. (2008). On Shadowing the Hybrid Character of Actions: A Communicational Approach. Communication Methods and Measures, 2(3), 167‑192.
Vásquez Donoso, C. (2009). Espacer l’organisation : Trajectoires d’un projet de diffusion de la science et de la technologie au Chili. Thèse de Doctorat. Université de Montréal. Repéré à https://papyrus.bib.umontreal.ca/jspui/handle/1866/3510
McDonald, S. (2005). Studying actions in context: A qualitative shadowing method for organizational research. Qualitative Research, 5(4), 455‑473.
[8] Lahlou, S. (2006). L’activité du point de vue de l’acteur et la question de l’intersubjectivité: Huit années d’expériences avec des caméras miniutarisées fixées au front des acteurs (subcams). Communications, 80(1), 209‑234. https://doi.org/10.3406/comm.2006.2384
Figeac, J. (2009). L’appropriation de la télévision mobile personnelle autour des réseaux de communication. Réseaux, n° 156(4), 81‑111. https://doi.org/10.3917/res.156.0081
[9] Cahour, B., Brassac, C., Vermersch, P., Bouraouis, J.-L., Pachoud, B., & Salembier, P. (2007). Étude de l’expérience du sujet pour l’évaluation de nouvelles technologies: L’exemple d’une communication médiée. Revue d’anthropologie des connaissances, 1(1), 85–120.
Filippi, G., & Grosjean, M. (1996). Travail des agents et travail des chercheurs au PCC de la ligne A du RER. Dans M. Lacoste, A. Borzeix, & M. Grosjean, Cahier n°8 : Le chercheur et la caméra (pp. 13‑21). Paris : Langage et Travail. http://www.langage.travail.crg.polytechnique.fr/cahiers/Cahier_8.pdf
Patrascu, M. (2011). L’expérience de la télévision sur le téléphone portable : Pratiques émergentes en contexte de convergence multimédia. Université Rennes 2. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00769932
[10] Patrascu, op. cit.
[11] Relieu, M.(1999). « Du tableau statistique à l'image audiovisuelle. Lieux et pratiques de la représentation en sciences sociales », Réseaux, Paris, Hermès.
[12] Bourdieu, P. (1990), « Un contrat sous contrainte ». Actes de la recherche en sciences sociales, N°81-82 In Relieu, M. (1999). « Du tableau statistique à l'image audiovisuelle. Lieux et pratiques de la représentation en sciences sociales », Réseaux, Paris,. Hermès, p.62.
[13] Raoulx, B. (2018). « L’interdisciplinarité par la création en cinéma documentaire. Retour sur l’expérience du programme FRESH », Revue française des méthodes visuelles. mis en ligne le 12 juillet 2018, consulté le 17/07/2019. URL : https://rfmv.fr/numeros/2/articles/02-creation-en-cinema-documentaire-et-recherche-en-shs/
[14] Cyrulnik N., 2015, « Le documentaire, un espace de liberté pour une nouvelle communauté », Revue française des sciences de l’information et de la communication, n°7.
[15] De Latour, E. (2018.) « La fausse bataille de l’art et de la science. Mise en scène cinématographique en ethnologie », Revue française des méthodes visuelles. mis en ligne le 12 juillet 2018, consulté le 3/04/2019. URL : https://rfmv.fr/numeros/2/articles/07-la-fausse-bataille-de-l-art-et-de-la-science/.
Tilman, A., (2018). « CADENCES. Retour sur la fabrique d’un film documentaire dans le cadre d’une thèse de sociologie », Revue française des méthodes visuelles. mis en ligne le 12 juillet 2018. URL : https://rfmv.fr/numeros/2/articles/03-cadences-retour-sur-la-fabrique-d-un-film-documentaire-dans-le-cadre-d-une-these-de-sociologie/
[16] Raoulx, B. (2009). Le film documentaire : une méthode pour rendre audiovisible la marginalité (Essai sur la démarche géodocumentaire). Dans S. Bastian, T. Bulot, & E. Burr (Éds), Sociolinguistique urbaine et développement urbain (enjeux et pratiques dans les sociétés francophones et non francophones (pp. 245‑269). München : Martin Meidenbauer Verlag, p.5.
[17] Lallier, C., (2018). « La pratique de l’anthropologie filmée. Retour sur le 'terrain' de L’Élève de l’Opéra », Revue française des méthodes visuelles, mis en ligne le 12 juillet 2018, consulté le 17/07/2019. URL : https://rfmv.fr/numeros/2/articles/01-la-pratique-de-l-anthropologie-filmee-ou-le-terrain-de-l-eleve-de-l-opera/
[18] Raoulx, B., & Chourio, G. (2012). La démarche géodocumentaire. L’expérience du film Las Playitas (Venezuela). Dans F. Amato (Éd.), Spazio e societa. Geografie, pratiche, interazioni (pp. 223‑239). Napoli : Guida, p. 225.
[19] Raoulx, B. (2009), ibid.
[20] Plush Tamara, « Fostering Social Change through Participatory Video: A Conceptual Framework. », dans Milne E. J., Mitchell Claudia et de Lange Naydene (sous la dir. de), Handbook of Participatory Video, AltaMira Press, 2012, pp. 67-84.
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